mardi 23 septembre 2008

Never Ending Wedding

Aujourd’hui, je comprends mieux l’expression qui stipule qu’on ne se marie qu’une fois dans sa vie. Qu’importe les événements qui constitueront le fil de mon existence jusqu’à ma mort, je ne me marierai pas deux fois (prétendants anonymes, cessez d’espérer!) C’est rassurant...

Chéri et moi courons depuis un an maintenant le marathon du Mariage... oui, car le Mariage commence d’abord le jour où on l’annonce aux personnes de son entourage, et constitue, à partir de cet instant fatidique, le principal sujet de conversation. Amis et parents (surtout parents...), chacun d’eux a sa propre vision du déroulement de l’événement et tous tiennent à placer gentiment leur grain de sel dans notre château de cartes. Nous sommes constamment en quête d’un parfait équilibre qui pourra plaire à tous, ainsi qu’à nous-mêmes. Il faut lâcher prise... vous voulez rire?!? C’est impossible, car le Mariage vous talonne. Il devient votre animal domestique. Vous le promenez partout, il faut le chouchouter : en public, tout le monde s’y intéresse. Il se couche au pied de votre lit. La nuit, il vous empêche de dormir...

Le Mariage a aussi la réputation d’être une des plus belle journée de notre vie et se doit donc d’être inscrit dans les annales comme un moment inoubliable, et ce, non seulement pour les mariés, mais aussi pour les 80 invités au Mariage, ce qui implique que les futurs mariés, directeurs, coordonnateurs et gestionnaires du projet, vivent sous le joug d’une pression monstre. Dans un château ou dans une ferme? Complet noir ou gris? Salade de riz ou de pâtes? Faisan ou magret de canard? Quel thème pour la pièce montée? Y aura-t-il assez de boisson? Si on passe Sex bomb de Tom Jones durant le party, est-ce que ça le fait? ... et combien ça coûte finalement?!? ...!!! F***! ... Ceci sans compter les multiples visites et rendez-vous dans les diverses Maisons des Fous, les formulaires à remplir, à signer et à viser. Gamache, Morier ou Gamache-Morier pour la postérité? Recevrai-je mon certificat de naissance à temps? (il y présentement (en plus d’une grève de RER) une grève de la poste... si je ne dépose pas mon dossier complet à la Mairie au moins 12 jours avant la cérémonie... ils ne pourront pas nous marier. Je ne suis pas stressée, noooon, pas pantoute...)

En effet, je n’oublierai jamais les 300 et quelques jours de notre Mariage. Un mois avant le jour J, le marathon tire à sa fin. On a maigrit pas mal (ma robe est lousse, alors je me bourre de fromage) et on commence à avoir des crampes aux mollets. On croit bien l’emporter et passer le fil d’arrivée haut la main le 18 octobre, même si certains soirs, en entendant ronfler notre Mariage dans son panier, on se dit tout bas, pour ne pas le réveiller, qu’on a hâte au 19 ...

1 commentaire:

Unknown a dit…

Hahaha!!! J'ai bien rigolé en lisant ton billet... ma chère, on se dit que non, c'est des légendes urbaines tout ça... MAIS C'EST PAS DES LÉGENDES, le mariage, tout le monde s'en mêle!!! Ça pleure, ça rit, ça fait des crises d'hystérie... ouf!!! Tu sais quoi? Oublie le mariage parfait. Il sera pas parfait. Le gâteau va tomber par terre, le photographe va arriver en retard, il va pleuvoir à siaux quand vous allez sortir de l'église... c'est pas grave! La journée passe à la vitesse de l'éclair et ceux qui en profitent, au fond, c'est les invités! Penses plutôt au "après" quand toi et ton amoureux vous allez vous retrouver, vous organiser une petite lune de miel à deux, tranquilles, soulagés. Là, vous en profiterez. Mais le mariage en soi, quand c'est le tien, ça passe comme dans un rêve, moi je me sentais comme un robot, j'ai rien vu, j'ai rien mangé!! Une chance qu'il y avait un gros barbecue d'organisé au Québec 1 semaine plus tard: là j'ai eu du fun!!! Et puis si t'as des frères et soeurs, tu pourras faire le party à leur mariage! ;-) Sur ce, oublie toutes ces élucubrations et profites-en au maximum!