mercredi 30 septembre 2009

De ma mission au Canada

Ouf! Ok, je suis revenue...

J'ai réussie mes deux missions:

a) obtenir un visa (oui, un autre... je n'ai pas donné de détails, vous connaissez l'histoire de MONGOLS qui m'est tombée dessus. À cet effet, j'ai reçu une merde de pigeon parisien sur la tête, le 14 juin dernier, c'est-à-dire un jour avant d'apprendre que j'étais une clandestine et que je devais fuir la France. Aujourd'hui, je doute fortement du facteur chance que la rencontre fortuite d'une merde avec toute partie de mon corps peut impliquer... C'est qu'à ce moment-là, je sortais d'un tournage pour une pièce de théâtre, auquel je participais bénévolement, et je commençais à me dire que ma vie en France commençait à prendre forme et trouver un véritable sens ici. Puis j'ai reçu la merde. Innocente, et moi qui me trouvais chanceuse! Enfin, tranche de vie...) de conjoint de Français. Le bon cette fois-ci. Maintenant, il ne peut plus rien m'arriver (pouhahahaha!)

b) Achever, finir, corriger, recorriger, déposer mon mémoire. Ça, c'est fait.
Accessoirement, j'aimerais bien oublier mon mémoire... Je ne sais pas trop quoi penser de cette (expérience? aventure? écart de conduite? masturbation intellectuelle? oeuvre !?! Oui, oeuvre, sans doute... j'espère) «chose» qui gît de tout ses octets dans tous les périphériques de mon ordinateur et de ma vie. J'ai l'impression d'avoir un pouelle sua langue et gosser pour m'en débarrasser... Désolé, je le vis mal, je pense. Je ne suis pas capable de réouvrir ce document. Quand je pense que je pourrais publier des articles sur mes recherches, le coeur me lève. Je ne pourrais même pas vous expliquer de quoi il s'agissait, j'ai même du mal à me rappeler le titre... Pas facile. Est-ce un choc post-traumatique? Je sais pas, mais j'ai le sentiment que je devrais plutôt être fière de moi. En fait, je suis même pas capable de me faire une idée alors je vais commencer par arrêter d'en parler si vous permettez.

Alors me revoici, dans le flou de mes propres sparages.

Et, j'ai réussi ma mission: j'ai gagné.