mardi 26 février 2008

Effet de réel

Je suis ben ordinaire comme fille. Ça ne me gêne pas d’aimer passionnément la télévision. Je ne comprends pas les gens qui sont fiers d’affirmer haut et fort ne pas la regarder (je parle des extrémistes), comme si la télé allait altérer leur précieuse intelligence et leur faculté de juger. Ces gens-là sont un peu prétentieux, non? Ce qui me rend encore plus perplexe ce sont ceux qui se disent socialistes, communistes ou anarchistes, qui promeuvent la liberté d’expression, l’accès à l’information, le libre-arbitre et qui rejettent la télé qui, selon moi, est le média populaire par excellence et qui sont souvent médisants envers ceux qui la regardent ((j’aimerais bien savoir ce qu’ils pensent de leur mère...) Premièrement, c’est pas très gentil. Deuxièmement, les grands façons qui se disent en marge de la société, et bien qu’ils y restent. Les cyniques, je n’en ai rien à faire.) Je ne crois pas à la thèse selon laquelle la télé abrutit les gens, sauf que, comme pour chaque chose, il faut savoir doser : faire trop de yoga, ça doit être aussi mauvais que de trop regarder la télé. (Et, soit dit en passant, je déteste les gens dans la télé qui prennent les gens dans leur salon pour des cons.) Mais, d’un autre côté, je comprends les gens qui n’aiment pas la télé : c’est vrai qu’il y a vraiment pleins de conneries !!! Enfin, cette discussion avec moi-même n’a aucun sens... je regarde sûrement trop la télé. Mais, la télé, ça m’a souvent sauvé la vie, parce quand on est tout seul, des fois, trop longtemps, aller prendre de l’air, sortir, écouter de la musique, ça ne fonctionne plus pour se remonter le moral... mais une heure de Docteur House, maudit que ça change le mal de place !

Chez moi, j’ai une grosse télé (qui ne m’appartient pas) de 42 pouces à écran LCD, la Freebox qui me procure pas moins de 200 postes (je peux écouter l’appel à la prière sur la chaîne marocaine, c’est génial) et en plus, la France, c’est le pays de la téléréalité. Je suis comblée. (Saviez-vous que Quentin (il chante comme une casserole, rien à voir avec Marie-Hélène Thibert) a gagné la (septième édition de la) Star Académy (oui, quand il l’a su (en direct, c’était comme si j’y étais) il s’est effondré par terre en position foetale, ce qui a permis aux recherchistes du Grand Journal sur Canal + de faire le parallèle avec la chute de Fidel Castro...eh oui, Quentin l’avait prédit !) ?) J’ai regardé l’autre jour une émission qui s’appelle «Faut que ça change!». Le concept c’est de montrer des gens dans des situations familiales désespérées, ensuite un psychologue se pointe et règle tous les problèmes. Sinon, il y a Next (made in France), où une fille (ou un gars) se cherche un chum (ou une blonde). Les concurrents intéressés sont dans un bus et rencontrent chacun leur tour une autre personne (le concurrent principal) qui soit les rejette immédiatement parce qu’ils sont trop laids ou trop nerds, soit leur fait passer une épreuve (la dernière fois, c’était un spécial lesbienne (!) et la fille demandait aux autres filles de changer un pneu sur un pick-up... là, y’en a une qui a réussit, et la fille qui datait lui a proposé un autre rendez-vous parce qu’elle l’aimait bien, sauf que la fille qui avait changé le pneu lui a dit «non, t’es vraiment qu’une pauvre pouffiasse de m’avoir fait changer ce pneu, tu devrais le faire toi-même!») et plus les concurrents passent du temps avec la personne qui date, plus ils gagnent des euros. Le jeu se termine quand la personne qui date propose à un autre concurrent qu’elle aime bien de choisir entre l’argent et un autre rendez-vous. Tout le monde choisi l’argent... Il y a aussi «N’oubliez pas les paroles !», un jeu de karaoke qui ressemble à La Fureur, sauf que les participants sont des nobodys et qu’ils peuvent gagner jusqu’à 100 000 euros. J’adore cette émission... Comme les rois mages, en Galilée, suivaient des yeux l’étoile du berger, je te suivrai, où tu iras j’irai... elle passe à chaque fois et ça me fait capoter. Ce soir c'est Pékin Express, (ça c'est bon pour vrai) un genre de Course Destination Monde, mais sans court-métrages.

Docteur House, c’est le mercredi à 20 : 50 sur TF1... deux épisodes de suite. Maudit que j’ai hâte à demain.

lundi 18 février 2008

«tranche de vie, tranche de steak»

Ai survécu à trois semaines dans la campagne Française. Ai désormais la ferme conviction d’être Américaine (version québécoise toujours... laissons de côté le débat concernant l’américanité des Québécois : on le sait, quand on y est, qu’on est loin d’être Européens.) Je sais maintenant que j’aime le bourdonnement de la ville, la pollution, les loosers de la Promenade Ontario autant que les pimpés de la rue Crescent, le cave qui se parke devant chez nous et qui laisse tourner son disque des Colocs dans le tapis pendant qu’il va chercher sa poudre chez le pusher d’en face, me réveiller à trois heures du matin parce qu’il y a 6 chars de police dans la ruelle et entendre l’autre gueuler parce qu’on lui passe les menottes. J’avoue que je déteste sournoisement mes conditions d’isolation. J’ai perdu le contrôle si précieux que j’avais sur mes déplacements et mon emploi du temps : je dépends des autres pour vivre et en plus je n’ai pas le choix pour le moment. L’indépendance, ça s’appelle aussi la liberté, non... Ça fait déjà beaucoup, perdre sa liberté d’un seul coup. En résulte quotidiennement un lot de diverses frustrations qui me poussent à m’enfermer dans ma chambre pour ne pas faire subir aux autres les vestiges d’une attitude colérique dont je croyais m’être affranchie. Je me sens comme un steak qu’on aurait prélevé d’un boeuf Qualité Québec, pogné dans son emballage mi-stirofoam, mi-saranwrap. J’ai l’air vivant, mais c’est de la frime. Mais, (Oh merci, optimisme à tout épreuve qui surgit toujours dans les pires impasses de mon existence) comme dirait l’autre, tout problème a sa solution : nous aurons (peut-être) une voiture, et j’apprendrai à conduire manuel (oh my god...) Char = liberté (+ assurances, diesel (beurk!), stress, accident, crevaison, perdue-tu-seule-dans-les-rangs-inconnus-de-l’ile-de-France, carrefours giratoires, priorité à droite (c’est quoi ça ?!?) rencontre inattendue du pare-choc et d’une bitte, etc.). Je me méfie un peu de cette équation, je ne suis pas très bonne en calcul...
Puisque nous sommes à la campagne, nous nous divertissons avec les activités typiques de la région : faire des ballades à pied. Aujourd’hui, pour faire passer ma rage d’exister (ce billet était beaucoup plus sarcastique avant que je ne sorte de la maison), nous sommes allés prendre une marche de deux heures. J’avais remarqué un chemin qui ne menait nulle part dans le champ d’à côté et nous l’avons emprunté gaiement mains dans la main. Il nous a menés tout d’abord à la sépulture de la famille Laurent, les propriétaires de la ferme que nous louons. Puis nous avons traversé une forêt (où nous avons vu plusieurs fois l’arbre de Merlin L’Enchanteur), un autre champ, puis une route asphaltée est soudainement apparue, nous l’avons suivi jusque dans une sorte de lande (ce qui m’a rappelé qu’il y a toujours un loup dans les landes, selon les livres d’histoires qui se passent en France) qui débouchait sur une autre route (oho!) où il n’y avait que des ranchs équestres, dont celui qui appartient à une branche de la famille Laurent. J’habite au pays du cheval (je me demande si ce n’est pas moins cher qu’une automobile ?!? Chéri dit que non...). Nous avons longé une muraille de pierre d’une autre époque dont la mousse et le lierre s’étaient emparés depuis longtemps, et ni vus ni connus nous sommes arrivés à l’entrée de Bonnelles. À la maison, deux inconnus étaient entrés en voiture dans la cour. Je pensais que c’était des drogués qui montaient dans les combles pour aller chercher une cargaison de poudre cachée, qu’on allait devoir appeler la police, qu’ils leurs passeraient les menottes et que ça gueulerait... ben non.

jeudi 14 février 2008

C'est beau des photos

La Ballade des petits ponts à Chevreuse, le village voisin du nôtre(je ne connais pas la dame sur la photo...). Les toits que vous voyez dépasser sont d'anciens lavoirs qui donnaient directement sur la rivière à partir de la propriété des gens.
Le château fort de Chevreuse: j'ai pas visité, je suis arrivée trop tard.
Une vue de Chevreuse à partir du chateau
Ça c'est un peu moins beau... c'est le château de Bonnelles qui est abandonné depuis plusieurs années. Avant, il y avait un arbre qui poussait dans la gouttière, mais ils (je sais pas qui !) l'on enlevé. Dommage, ça lui donnait du cachet au vieux château!
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mercredi 13 février 2008

Une bitte pas comme les autres

Aujourd’hui j’ai laissé derrière les questions sans réponse, le ménage et la ménagerie (les chats vont se rouler dans les cendres froides de la cheminée et ça fait tout un dégât à chaque fois), les indigestions de fromage et ce cher Tchekhov, pour consacrer ma journée à l’une des plus grandes villes du monde occidental, et j’ai nommé nulle autre que Paris. Aller à Paris, à partir de chez moi est un voyage en soi : ça prend une heure et demi (au pire, sinon ça varie entre 45 minutes et 1 heure). C’est pas grave, j’aime bien regarder le paysage dans le bus (ça me fait penser un peu à quand on prend le chemin vers le Mont-St-Hilaire... sans montagne qui sort de nulle part par contre), constater chaque fois à quel point le RER est bruyant et combien les gens sont pressés d’aller se coller les uns contre les autres dans le métro. Et la France, c’est tellement beau au mois de février (en tout cas cette année) : on a l’impression de vivre un mois de mai québécois ! (Il fallait absolument que je mentionne la température (c’est un tic presque nerveux) simplement pour dire que j’en reviens pas encore de voir du gazon et des choses qui poussent dans le jardin. Apparemment, ça se couvre à partir de mercredi, il va faire frette et humide.) Avec chéri, nous sommes allés faire des courses chez les Frères Tang, au beau milieu du quartier chinois, pour faire des provisions de bouffe exotique franchement manquante dans notre patelin reculé (y’a pas de tofu à l’épicerie...). Maintenant nous sommes équipés en ce qui a trait à la fabrication de sushis et de Pho, et avec nos ingrédients, nous pourrons concocter un maximum de plats à base de nouilles. Si vous passer dans le coin, arrêtez-vous à la petite pâtisserie Yv Nguy (prononcer Yves and Guy ! ça rien à voir...), c’est bon, enfin ça l’air bon, on a acheté, mais pas encore consommer. Nous nous sommes ensuite arrêtés quelques instants pour admirer l’architecture de ce quartier... malheureusement, ce n’est pas le plus beau de la Capitale. Je n’aime pas trop faire des comparaisons (à mon avis rien ne se compare) mais bon, il me semble que ça manquait de couleur et d’ambiance : y’avait pas les grands portails rouge et or qu’on voit sur la rue St-Laurent à Montréal, et ce n’est pas un quartier piéton, alors ça fait toute la différence. Enfin. Nous avons cherché sans succès des bols pour déguster nos futurs exploits culinaires. J’ai eu un blocage : Horreur, je n’en trouvais pas comme les miens, ceux que j’avais à Montréal, alors nous n’avons rien acheté.
Nous avons pris un café au Fumaillon (sur une terrasse, ma première de l’année 2008) Place d’Italie. Nous avons vu un superbe défilé de chars commandité par les CRS, puis un accident de voiture incongru : au lieu de suivre tranquillement le trafic du rond-point, le gars est rentré fullpin dans le trottoir et est allé s’écraser sur ce qu’on appelle ici une «bitte» (sorte de poteau de métal d’environ 2 pieds de haut qui sort du trottoir, fabriquer normalement pour que les Québécoises comme moi se pète la yeule; aujourd’hui j’ai été témoin de la deuxième fonction de la «bitte»...). Personne ne sait pourquoi il a fait ça. Il n’y a pas eu de blessés, mais moi tout à coup, je me suis sentie vivre ici, parce qu’au son de la tôle froissée, j’ai tourné la tête en même temps que tous ces Parisiens et je me suis étonnée en même temps qu’eux. Merci carrefour giratoire, merci la «bitte».

vendredi 8 février 2008

Une canadienne au pays du fromage

Enfin, la période de hauts et de bas semble tirer à sa fin. Durant les 3 derniers jours, j’ai eu peur de devoir revenir hâtivement à Montréal sous prétexte d’une mélancolie mortelle. J’ai beaucoup pensé à ma famille et à mes amis, et j’ai revu en souvenir tous les bons moments que j’avais passé avec eux pendant les deux derniers mois. J’ai pensé beaucoup à mon ancien appartement, que j’aimais même si c’était le plus bruyant de Montréal, à mon dépanneur de chinois, aux Peter Jackson bon marché (maintenant je fume des Lucky, bien meilleures et beaucoup plus chères... mais je trouve que ça me va bien !). J’ai même téléchargé Google Earth. Au début c’était pour voir la maison de Mathieu qui est actuellement en Italie, puis ensuite j’ai recherché toutes les adresses que je connaissais au Québec, le tout bien arrosé de larmes ! Symptômes du décalage ou peur de l’avenir, mon moral d’acier n’en menait pas large et a coulé au fond... mais c’est terminé (ou presque, je ne pense pas pouvoir me déraciner aussi facilement hein !), je me sens mieux et je commence à apprécier tranquillement ma nouvelle vie. Je me suis également remise au travail et j’essaie maintenant de terminer le brouillon du premier chapitre de mon mémoire. Je prends beaucoup de pauses pour regarder la ménagerie dans le jardin : il y a un lapin qui se prend pour un canard, et je me demande ce qui sortira des oeufs que la canne a pondus cette semaine...
Moi qui aime tellement manger, je suis au pays de la bouffe et je m’en donne à coeur joie ! (Va falloir penser à faire plus de jogging.) Dans notre réfrigérateur se trouvent présentement une dizaine de sortes de fromages prêts à être engloutis. Dans le congélateur, il y avait des baguettes de pains (il n’y en a plus...) et c’est bien connu «les Français font le meilleur pain» (lors de mon premier voyage en France, j’avais acheté un sandwich jambon-beurre emballé dans un papier qui portait fièrement cette inscription, et ça m’a marqué) ! Nous avons acheté 24 huîtres (le marchand nous en a donné 36) pour 10 euros. Je n’ai pas passé un seul jour sans manger un carré de chocolat noir. Nous buvons une bouteille de vin provenant de la cave personnelle de mon chéri chaque jour (j’ai pris une pause mercredi dernier, j’étais tannée... tsé !) Hier, j’ai bu du champagne juste parce que ça me tentait ! La belle vie, merci, merci, merci !!! Aujourd’hui, j’ai mangé un spaghetti sauce tomate et je trouvais que ça faisait changement, oui, parce que la bouffe, ça fait mal quand même... et gare au diabète ! Je me suis enfoncé (je ne sais pas trop comment ça s’est passé, mais enfin...) une «écharde» d’huître dans la gencive, juste au dessus d’une palette et j’ai pensé que j’allais perdre ma dent (je suis hypocondriaque), et j’ai fait une réaction allergique, qui ne m’a pas défigurée, mais presque. Diagnostique personnel: j’ai trop abusé des laitages, du vin, du chocolat... Santé !

mardi 5 février 2008

«la mort est sans bagage» Je ne suis pas morte, donc j'avais des bagages...

Tout d’abord, je dois avouer qu’au cours de ma courte vie, je n’avais jamais pensé que je pourrais quitter le Québec sans avoir au préalable un billet de retour, que j’aurais conservé précieusement, comme un contrat qui me garantissait un cocooning éternel. Et maintenant, voilà déjà une semaine que je n’y suis plus, que je n’ai pas l’intention de revenir avant le mois d’août pour déposer mon mémoire (si cela se peut...ceux qui font leur maîtrise comprendront que je n’ai pas tout à fait le contrôle sur mon inspiration). Je suis de celles qui pensent que la vie c’est dangereux quoi qu’on y fasse, qu’il faut se jeter à l’eau, presque mourir, risquer de tout perdre, juste pour voir... À ceux et celles qui voudraient comme moi tenter la même existence, je leur conseille de faire du yoga et de la méditation pour maîtriser leur stress. Après avoir passer un mois à planifier un départ sans retour, je dois dire que j’ai plus l’impression d’avoir tout perdu que tout gagné, alors je souhaite que le meilleur reste à venir. J’ai mon amoureux et mes chats, c’est tout ce qui compte. (J’ai aussi 30 kilos de livres et de photocopies, poids coûteux de mes recherches fructueuses...).
Parlant de chats, soyez prévenus si vous voulez que vos chats soient de grands voyageurs: ça m’a pris deux heures les récupérer aux douanes françaises. À la zone cargo, nous sommes entrés au bureau de Servisair où on nous a remis un formulaire à faire remplir par un agent douanier qui se trouve dans le bâtiment d’à côté. Pas plus d’informations... pas de précision sur l’étage ou de numéro de local. Arrivés dans ce fameux bâtiment, nous sommes montés au premier étage et nous nous sommes retrouvés au beau milieu d’un corridor de deux kilomètres de long (1 km vers la gauche, 1 km vers la droite). Les gens à qui nous avons demandés de l’information nous disent d’attendre devant cette porte (fermée) en face de l’escalier, nous spécifiant au passage que le gars qui s’occupe des animaux n’est jamais à son bureau... J'ai demandé le numéro de téléphone de l’absent en question et on m'a montré un camion noir dans le stationnement (10 km2...) «le numéro de téléphone je ne le sais pas, mais il est écrit sur ce camion». Super. Suivant l’instinct de maman chat qui sommeille certainement en moi, je me suis dis «ça a pas de maudit bon sens» et j’ai marché dans le corridor à la recherche des douanes françaises. Après 10 minutes de marche, j’ai trouvé (je le savais que ça avait pas d’allure d’attendre devant une porte fermée...). Un agent a à peine regardé mes papiers, a signé mon formulaire et m'a dit de retourner chez Servisair. Finalement, ça coûte 55 euros. Le gars de Montréal s’était bien gardé de me le dire. Je sors ma mastercard en me disant qu’on s’en fout, je veux juste mes minous. Vive la France, ils ne prennent que les paiements comptants ou par chèques (???). Cours au guichet automatique (à l’autre bout du stationnement de 10 km2), paye la rançon pour les chats. Maintenant il faut attendre dehors avant que le rideau de l’entrepôt s’ouvre. Je remplis un autre formulaire qui dit que j’ai reçu mes chats en bon état, alors que je ne les ai pas encore vus. Et voilà la méga cage qui arrive ! Le gars qui la dépose par terre nous dit «faut peut-être leur mettre une couverture quand y font des cochonneries... Aha !». Hein? Je regarde dans la cage. Mes chats étaient tellement collés qu’on aurait dit juste une grosse boule de poil avec deux têtes.