lundi 19 janvier 2009

bebye

Chers vous autres,

Je l’avoue, j’ai passé deux semaines à Montréal. J’ai dû prévenir en tout 5 ou 6 personnes de ma venue. J’ai pris une décision de dernière minute le 19 décembre dernier parce que je n’assumais pas de m’ennuyer pendant le temps des fêtes.

Avant de partir, j’ai pris la décision de ne pas voir «tout le monde», pas parce que je vous aime pas ou que j’ai plus envie de vous voir, simplement parce que ça m’en faisait trop à faire! Mon passage à Montréal du mois de juillet dernier était vraiment intense et je n’avais pas envie de me retrouver dans le même genre de situation, à essayer de caser mes amis dans une plage horaire d’une heure avant d’aller en rejoindre d’autres ailleurs, etc. J’avais aussi envie de prendre du temps pour moi, dans ma ville, dans mes affaires et d’avoir le loisir d’improviser un peu, plutôt que d’être surbookée. Je m’excuse sincèrement auprès de ceux qui l’ont appris par le bouche à oreille, qui auraient voulu me voir et qui n’ont pas été tenus au courant. C’est une décision qui m’appartient et je l’assume. On se verra une autre fois et je ne vous oublie pas, bien au contraire. J’aimerais tant pouvoir profiter de vous chaque jour!

Finalement, je m’en allais à Montréal un peu pour remettre mes pendules à l’heure. Ça fait déjà un an que je vis ici : j’haïs ça autant que j’aime ça, j’arrive pas trop à me brancher là-dessus. Objectivement, je pense que j’ai eu autant de bonnes que de mauvaises expériences. J’ai arrêté de chercher la cause des mauvaises et j’essaie de me concentrer sur les bonnes, et d’en créer davantage. J’ai pris la résolution de faire comme si j’étais installée en permanence ici, question de vivre pleinement sans me demander à quel moment j’allais bien pouvoir revenir à Montréal, et le pourquoi du comment des procédures...

Je file ordinaire depuis un bout et le chapitre sur lequel je travaillais jusqu’au mois de novembre s’est avéré un véritable fiasco scientifique : le parfait reflet des tendances 2008 de mon esprit. Il est totalement à l’envers. Je devrai donc le réécrire à moitié. Je ne suis même pas déçue ou fâchée : ça me prenait juste ça pour me rendre compte à quel point j’ai auto-pathétisé ma vie ces dernier temps. Je ne vois plus clair, je dois changer d’attitude.

Je ferme provisoirement ce blogue, donc, parce que je n’ai plus le temps de l’entretenir.

Mes directrices m’ont donné 6 semaines pour écrire l’analyse complète et parfaite de la première pièce de mon corpus, ce que je vais m’appliquer à faire.

Je vous redonnerai des nouvelles le 1er mars, c’est une promesse.

Votre Ra