samedi 22 novembre 2008

La fin du chapitre sans fin

J’ai passé une grosse semaine à travailler entre 7 et 10 heures par jour sur mon never ending chapitre théorique et méthodologique. Ça m’a rendue nostalgique des fins de session du bac (oui, ça se peut) où on carbure au café, même froid, sans jamais quitter l’écran de l’ordinateur (sauf pour aller aux toilettes... le café...). Je me sentais comme dans une espèce de bulle d’abstraction intellectuelle, mais jouissive, les neurones en perpétuelle ébullition, fière de voir que j’étais encore capable de réfléchir... Je suis tout de même très partagée entre la pertinence de mes recherches et leur totale inutilité... Au fond, l’important c’est peut-être juste de savoir que je suis capable de travailler, d’articuler une pensée qui, même si elle ne change pas le monde, sera au moins raisonnée. Si j’ai de la chance, elle sera aussi raisonnable. J’ai donc envoyé les 30 et quelques pages de mon chapitre sans fin hier soir à 19 h 12 par courriel à mes deux directrices. J’ai ensuite chanté à tue-tête un vieux tube de Michel Fugain tout en touillant la sauce à poutine, denrée rare au pays du foie gras et récompense tout indiquée pour célébrer ma victoire contre la hantise rédactionnelle.

3 commentaires:

Unknown a dit…

félicitation! t'as bien mérité ta poutine. elle est bonne la poutine en france? :P

Danger Ranger a dit…

" [...]suis tout de même très partagée entre la pertinence de mes recherches et leur totale inutilité..."

C'est le drame de tout étudiant du deuxième cycle qui se respecte, je pense...

Marie-Pascale a dit…

Tu es mon nouveau Dieu.