lundi 16 juin 2008

Optimisme, quand tu nous tiens

C’est plate, enfin, c’est redevenu plate... ça me prend pas grand chose ces temps-ci pour trouver que je fais pitié. Quelle horreur, je m’apitoie sur moi-même. Je me dis que ça va passer, j’essaie de bouger, de me secouer et de secouer Chéri. Je ne peux pas lui en vouloir, il travaille pour nous deux et je l'aime plein. Vendredi on est allé à Paris pour magasiner nos alliances, je l’ai traîné comme une loque. Il était fatigué et n’avait pas envie, et comme je ne me fais jamais chier très longtemps dans la vie en général, on a eu vite fait de rentrer : 8 euros dans le caniveau, ça valait pas la peine de s’être déplacé. On s’est arrêté pour boire un Coke terrasse (3,40 euros le coke!!!) : ça faisait longtemps et j’aime le Coke sur une terrasse. J’ai quand même pris le temps d’acheter des petits bouquins style restos pas chers à Paris pour joindre l’utile à l’agréable ainsi que les deux bouts...

C’est tellement plate que j’ai travaillé sur mon mémoire samedi. Je ne pensais jamais faire ça un jour, mais puisque je suis en retard... C’est de même. Je suis allée reconduire Chéri à la Fête du Rugby à Gif, il s’est bien amusé. Moi j’avais l’air bête et pas envie de parler à personne. Il y avait un cirque de passage à Bonnelles et je suis allée voir les animaux en cage en revenant. Pov ptits. Une dizaine de tigres du Bengale tournaient en rond dans leur cage, un vieil éléphant bouffait de l’herbe, un vieux chameau faisait le tour du piquet qui le retenait au sol par une chaîne... Pathétique. J’ai pris des photos, en me disant que ce serait peut-être plus beau sur la pellicule, jusqu’à ce que je vois un écriteau qui disait qu’on pouvait se faire poursuivre si on filmait ou photographiait les animaux du cirque. J’ai caché mon kodak. Plus tard, je suis allée chercher Chéri et un de ses amis m'a dit que des brasseurs (de la bière!!!) s’installaient à Bonnelles cet été, dans le local d’un ancien resto. J’ai hâte de boire ça, en souhaitant que c’est pas des colons ou une couverture, que ça va rester ouvert et que le vieux vicieux ne se tiendra pas là.

Décidément, la fin de semaine s’est déroulée sous le signe du rugby, nous sommes allés voir le match de quart de finale de l’équipe du Roc-Giffois dimanche. C’était bien, il pleuvait à torrent. Pour une fois que la pluie nous offre sa part de divertissement. En revenant, on a regardé un autre match de rugby à la télé qui opposait l’équipe de La Rochelle à celle du Métro-Racing (Paris), l’équipe pour laquelle Chéri jouait quand il avait 15 ans. 23-17 pour le Racing, méchant bon match.
...

Je me dis qu’il faudrait peut-être que je me trouve une job, ça réglerait une partie de mes problèmes, sauf que je ne serai pas plus avancée si je ne peux plus écrire mon mémoire dans le jour, qu’en plus on a déjà nos billets de bateau pour la Corse (deux semaines au mois d’août, ça s’explique mal à ton employeur quand il t’engage pour l’été...) et si en plus il faut que j’organise notre mariage... (qui, en passant, a pris des proportions gigantesques... j’ai comme un peu perdu le contrôle sur la situation, au départ, c’était supposé d’être simple...). Je me sens comme pognée dans tous les sens. Mon optimisme m’a joué des tours en me suggérant que j’allais avoir fini mon mémoire pour le mois d’août. Je suis comme TROP optimiste, est-ce que ça se peut? Si je pouvais vendre de l’optimisme, je serais riche.
Bon, je vais écrire mon mémoire, au moins de ce côté-là ça bouge un peu...

2 commentaires:

Danger Ranger a dit…

Kestu veux les gars on est de même on finit toujours par se laisser traîner comme des loques par nos blondes... Mais fais-toi-zen pas on se redresse, on a des cycles nous zaussi...

Danger Ranger a dit…

+
Faut le faire en sale, trimballer des animaux sauvages en cages et poursuivre ceux qui les photographient. On se croirait dans un roman de Dickens.
(Mais est-ce qu'on n'est pas toujours dans une fable glauque, en même temps que dans un livre de Rafaëlle Germain?)