vendredi 18 avril 2008

Extrait du mémoire

La définition du terme adaptation que l’on retrouve dans le dictionnaire Robert est expliquée d’abord comme étant la «traduction très libre d’une pièce de théâtre comportant des modifications nombreuses qui la mette au goût du jour». Le «goût du jour», comme si l’adaptation n’était qu’une vulgaire pizza... «All dressed, pour sortir siouplè !» Le «goût du jour»... come on Robert, t’aurais pas pu trouver une meilleure explication. À cause de toi, Robert, je dois tout expliquer : La définition du terme adaptation que l’on retrouve dans le dictionnaire Robert est expliquée d’abord comme étant la «traduction très libre d’une pièce de théâtre comportant des modifications nombreuses qui la mette au goût du jour». Le «goût du jour», si nous nous fions à notre instinct de lettreux, pourrait être traduit, restons dans le sujet, par le terme encore plus obscure d’historicité, celle implicite à tout texte littéraire, ses caractéristiques générales étant régies par les conditions sociales de sa production, inscrites elle-mêmes dans le polysystème littéraire d’accueil, celui-là qui crée les normes, que les traducteurs respecteront, ou pas, c’est selon. (Finalement, tout est subjectif là-dedans... mmm, comment rester objectif ? Facile ! Citons, mes amis ! Et adoptons une position mitigée, rien de mieux pour faire avancer la recherche : Citons et mitigeons ! ...mais quoi... Pavis ou Ubersfeld?!? Les deux? Non, ce serait trop exagéré, peut-être même prétentieux... Aller, un petit Pavis, en l’honneur de Gilbert !) Patrice Pavis définit l’adaptation comme étant «le travail dramaturgique à partir du texte destiné à être mis en scène». Il spécifie que lorsqu’il y a adaptation du texte de théâtre «toutes les manoeuvres textuelles imaginables sont permises : coupures, réorganisation du récit, «adoucissement» stylistiques, réduction du nombre de personnage... Adapter, c’est réécrire entièrement le texte considéré comme simple matériau.» Finalement, ce que Robert voulait vraiment dire c’est que le «goût du jour»... (c’est que dans le menu aujourd’hui, y’aura tellement de choix, ça va vous rendre tellement perplexe que vous finirez par choisir deux ou trois entrées, que vous toucherai à peine... pas faim finalement... Nenon, ) finalement, le «goût du jour», l’historicité du texte traduit (ou adapté?), c’est en quelque sorte le regard nouveau que porteront les metteurs en scène sur les classiques. (Ben, à quoi ça sert d’abord un traducteur, si le metteur en scène défait tout ce que le traducteur a fait? Je sais pas Robert, je sais pas...)

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